La journée, Clarissa J. Choi fait semblant de résoudre des problèmes compliqués, certainement en lien avec sa formation de haut niveau en mathématiques. Le soir, elle écrit des space opéras futuristes, tente des synthèses hardies entre la romantasy érotique et la hard-SF, et cherche à réfuter l’hypothèse selon laquelle les galaxies forment les neurones d’un gigantesque cerveau. Elle est profondément passionnée de littérature, quel que soit le genre ; mais en imaginaire, ses icônes s’appellent Ursula K. Le Guin, Romain Lucazeau, Stefan Wul et Elisabeth Vonarburg.

Ennen est un grand touche-à-tout. Écriture, lecture, musique, dessin, il aime occuper ses temps libres à rêver, à explorer l’imaginaire. Ce sont des maîtres comme Asimov, Bradbury ou Liu Cixin qui l’ont poussé vers la science-fiction, ce qui ne l’empêche pas d’écrire aussi régulièrement de la fantasy ou de la poésie ! D’ailleurs, il ne se passe jamais très longtemps sans qu’il se remette sur une nouvelle ou un de ses romans en chantier. Quel que soit le genre, il écoute les silences et cherche les mots justes. Et il n’aime rien tant que de partager des histoires !

Tombé dans la SF dès l’enfance en piratant la bibliothèque d’un frère absent, Tolkien, Orwell et Weil constituent son socle culturel. Archéologue puis médiathécaire, c’est donc par la publication scientifique qu’il commence à écrire avant de travailler sur des textes courts d’auto-fiction. Il se lance maintenant dans une SF qui explore des futurs réalistes et désirables à l’instar de Beckie Chambers, Alain Damasio ou Jean Hegland et dont l’inspiration se nourrit également d’essais d’anthropologie, d’archéologie ou d’écologie.

Romy Seube a quitté la France pour la Nouvelle-Calédonie, en quête d’un ailleurs plus simple, plus vivant. Elle est aujourd’hui professeure de lettres, un métier qu’elle aime autant qu’il la bouscule, chaque jour un peu plus. Depuis l’enfance, elle rêve de publier un jour dans tous les genres : un poème, un roman d’apprentissage, un conte, une pièce, un récit de science-fiction… L’écriture l’accompagne depuis toujours, mais son exigence l’a souvent empêchée d’aller au bout. « Ce moment que je ne veux pas perdre » est sa première nouvelle achevée – un pas fragile et sincère vers cette promesse d’enfant, et une réflexion intime sur la mémoire, les liens, et les machines qui apprennent à ressentir.

Mad Willow est une exploratrice insatiable des mondes imaginaires. Des rivages de Terremer aux vaisseaux du Radch, en passant par le village de Macondo, son amour des livres ne connaît aucune frontière. Après des études en littératures anglaise et espagnole, puis en arts du spectacle vivant, elle décide de consacrer plus de temps à l’écriture de ses propres univers. Vous la trouverez volontiers en train d’errer dans les parcs de Bruxelles à la recherche de sa muse ou sirotant un thé à la terrasse d’un café accompagnée de son mari – probablement – et d’un bon livre – sans aucun doute.