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Le Secret d’Archronde, un final intense pour la duologie d’Ina Siel !

Emblèmes, la fabuleuse duologie d’Ina Siel est de retour avec son univers green academia vibrant et ensorcelant !

Le second volet de votre duologie Emblèmes, Le Secret d’Archronde, sort ce 11 septembre. Quelle a été l’idée à l’origine de ce récit ? Comment cette aventure a-t-elle débuté ?

Lorsque j’ai eu l’idée d’Emblèmes, j’étais étudiante en biologie et j’avais décroché un job d’été absolument incroyable dans un musée sur le point d’ouvrir. Je m’occupais de sélectionner les pièces et de rédiger des guides pour une partie du musée qui s’appelait Le Petit cabinet d’histoires naturelles. Je crois que vous voyez où ça nous mène. J’ai passé l’été entre les squelettes et les animaux empaillés et c’était tout simplement fascinant.

J’ai donc imaginé un univers basé sur les différentes catégories de pièces que l’on pouvait retrouver dans les cabinets de curiosités d’autrefois. C’est comme ça que les contrées d’Emblèmes (Naturalia, La Scientifica et Exotica) sont nées. Le reste a maturé pendant deux années entières avant que je ne m’attaque à l’écriture proprement dite. Car même si c’est l’ambiance et l’univers qui sont venus en premier, mon truc à moi, ce sont les personnages, ce sont eux qui guident mes histoires.

Pouvez-vous nous dire quelques mots sur son intrigue ?

L’intrigue du second tome regorge de secrets et de mystères, qui remontent à la surface suite à l’apparition d’une maladie inconnue, qui semble avoir pour origine le palais d’Archronde.

Les graines ont été plantées dès les premiers chapitres du premier tome et elles fleuriront tout au long du second. Mais rien ne dit que le résultat sera plaisant !

Comment définiriez-vous votre univers ?

Je vais reprendre la formule de lordesfeuilles qui a décrit l’univers d’Emblèmes comme ayant « un sens du déclin de la nature et des êtres ». J’ai trouvé cette description magnifique !

Quand vous avez commencé l’écriture de ce récit, était-ce pour parler de certains sujets qui vous tenaient à cœur ou simplement pour le plaisir de partager une belle aventure ?

J’ai commencé ce roman pour moi, parce qu’il me faisait peur. Érèbe me faisait peur, en particulier, avec ses passes-temps un peu glauques et son anxiété si semblable à la mienne. Certes, il y avait cet univers qui me donnait envie d’y voyager, mais pour écrire Emblèmes j’ai dû faire tomber la barrière d’autocensure qui m’étouffait, étouffait cette histoire et sans doute beaucoup d’autres à venir. Je dirais que c’était l’enjeu principal de l’écriture de ce récit. Et c’est une fierté pour moi de le partager aujourd’hui.

Dans ce second volet, Cécilie et Erèbe vont devoir faire des choix et les chemins qui s’offrent à eux ne semblent pas des plus reposants.
Lors de l’écriture, vos héros ont-ils suivi ce que vous aviez prévu pour eux ou n’en on-t-il fait qu’à leur idée ?

Oh, un peu des deux ! Mais quand ils en ont fait à leur tête, c’était toujours pour le meilleur !

Si Emblèmes devait être porté à l’écran, qui imaginez-vous dans les deux rôles principaux ?

Timothée Chalamet pour Érèbe, sans hésitation. Et peut-être que c’est parce que j’ai regardé Bridgerton récemment, mais je pense que Claudia Jessie ferait une incroyable Cécilie !

Trois mots pour la fin ?

Sincère, sombre, merveilleux !

Estelle Hamelin

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