Éditeur d’imaginaires depuis 30 ans

Le Golem de pierre, pépite de l’imaginaire 2025 – Entre magie et poésie aux accents celtes, découvrez l’univers de Claire Krust !

Le Golem de pierre de Claire Krust sort ce 19 février.
Et pour patienter, on vous invite d’ores et déjà à découvrir cet univers de fantasy teinté de douceur et de noirceur.

Le Golem de pierre, votre nouveau roman, Pépite de l’imaginaire 2025, sort prochainement.
Comment celui-ci est-il né ?

En 2013 s’est imposé dans mon esprit l’image d’un géant de pierre et d’une jeune fille (je n’en dirai pas plus, pour ne pas spoiler). À ce moment-là, je travaillais cependant sur un autre texte, j’ai donc laissé le projet de côté, mais il a continué à tourner dans un coin de ma tête. J’ai enfin pu mettre les premiers mots en 2015. Ensuite, le chemin a été plutôt tortueux : au départ le roman devait faire deux tomes, j’ai repris l’histoire en partie plusieurs fois, perdu et retrouvé la clef USB sur laquelle le manuscrit est enregistré… Au final, je n’ai réussi à terminer le roman qu’en 2023, soit 10 ans plus tard !

Pouvez-vous nous dire quelques mots sur son intrigue ?

L’histoire commence avec Yaée et Almay, des jumeaux élevés par leurs grands-parents dans un village qui jouxte les collines de pierre. Là se trouve également un temple dont le rôle du moine est d’apaiser les andas, les esprits qui habitent les environs.

Almay, qui entend justement la voix des esprits, est forcé de devenir novice, tandis que sa sœur demeure au village et abandonne son rêve de partir en ville. Un jour, cependant, arrive une sorcière, bien décidée à réveiller un golem de pierre. Trois cents ans plus tôt, presque chaque pays possédait l’une de ces créatures légendaires, s’affrontant par leur biais dans une guerre qui a en partie ravagé le continent. Depuis, nul n’en a plus vu un seul…

On suit donc une sœur et un frère jumeaux. Est-ce différent à dépeindre de frères et sœurs classiques ? Camper des jumeaux permet-il d’intensifier le côté dramatique des évènements ?

La différence avec les jumeaux est évidemment qu’ils ont le même âge, ils grandissent donc ensemble, expérimentent souvent les mêmes choses au même moment. Il y a une espèce d’égalité qui se met en place, l’un n’a pas d’avance sur l’autre, il n’y a pas de hiérarchie – cela crée un lien particulier, bien qu’évidemment tous les jumeaux ne sont pas forcément proches. Et pourtant, tous deux ne grandissent pas de la même manière, développent une personnalité distincte et ne réagissent pas de la même façon aux obstacles qu’ils doivent affronter.

Quand j’ai commencé le récit, je n’ai cependant pas réfléchi jusque-là, je me suis simplement inspirée de ma propre situation familiale, puisque j’ai aussi un jumeau. C’est un truc que font les auteurs, surtout au début, que de prendre exemple sur leur propre vie.

Alors que le folklore japonais infusait vos précédents écrits, vous vous êtes tournée cette fois-ci vers une ambiance celtique. Qu’est-ce qui vous fascine dans cette mythologie ? De quoi aviez-vous envie de parler ?

Chronologiquement, j’avais effectivement écris Les Neiges de l’éternel avant Le Golem de pierre, mais L’Héritage de l’esprit-roi est arrivé après. Entre deux, avant même d’affirmer l’inspiration celtique, j’ai d’abord voulu créer une ambiance, une atmosphère en décrivant les paysages, ces collines de pierre, puis les plaines et les hauteurs qui peuvent rappeler l’Ecosse. Ce décor fait intrinsèquement partie de l’histoire.

Le golem n’est pas une créature que l’on rencontre si souvent. Représente-t-elle quelque chose en particulier pour vous ?

J’ai été un peu fascinée par le côté absolument non humain de cette créature – en dehors du fait qu’elle a des bras et des jambes, son corps est informe, constitué de pierre (en l’occurrence, puisqu’à l’origine, les golems sont d’argile) – incapable d’agir par elle-même. Que se passerait-il si l’on combinait justement un tel être avec un humain ?

Avez-vous des sources d’inspiration en particulier ?

J’avoue m’être en partie inspirée du Rohan dépeint dans les films de Peter Jackson pour les Hautes Terres, une région dans laquelle Almay est amené à se rendre (et qui est connue pour ses magnifiques chevaux…). J’ai aussi beaucoup écouté de musique celtique / médiévale en écrivant.

Je n’ai pas eu besoin de faire énormément de recherches. Elles se sont essentiellement concentrées sur des éléments particuliers : m’aider à imaginer des bâtiments, décrire des paysages, ou encore certains points précis comme des objets, la manière dont il faut s’occuper d’un cheval, etc, même si j’ai ensuite pris des libertés.

Qui imagineriez-vous à l’écran pour les rôles principaux si Le Golem de pierre était adapté ?

Je n’en ai aucune idée, c’est une question que je ne me pose jamais ! Peut-être parce que j’ai du mal à visualiser un visage en détail.

Trois mots pour la fin ?

Amusez-vous bien !

AGENDA : Samedi 22 février à 15h, venez à la rencontre de Claire Krust à la librairie Les 4 Chemins à Lille à l’occasion de la sortie du Golem de pierre, notre Pépite de l’imaginaire 2025 !

Mnémos

Titres disponibles